Selon La Tribune, le fromager Bel correspondrait davantage aux attentes de la coopérative Sodiaal pour reprendre la moitié des parts de Yoplait.
Parti de loin, le fromager Bel, propriétaire de la marque La Vache qui Rit, pourrait bien coiffer sur le poteau les huit autres candidats à la reprise de Yoplait, deuxième groupe laitier mondial.
C’est ce que révèle, ce lundi 28 février 2011, le quotidien La Tribune selon lequel le groupe français Bel aurait, malgré une offre de rachat moins attractive (600 millions d’euros) que celle de certains de ses concurrents (900 millions), la préférence de la coopérative Sodiaal, actionnaire à 50% de Yoplait, et co-décisionnaire dans le choix du futur repreneur des parts restantes cédées par le fonds d’investissement PAI Partners.
Cette information intervient au moment où Bel a annoncé un chiffre d’affaires en hausse de 8,9 % pour 2010, à 2 418 millions d’euros, et une progression de 7,6% sur le seul quatrième trimestre.
2. Culture
Selon La Tribune, le fromager serait dans les petits papiers de Sodiaal en raison de sa « culture », française qui plus est, davantage en rapport avec les aspirations des agriculteurs actionnaires. Le journal économique rapport même les propos d’un ancien cadre de Yoplait affirmant que l’important n’est pas « le fric » mais « les hommes et seul un français peut vendre nos produits partout dans le monde en s’adaptant aux modes de vie locaux ».
Rappelons que le groupe familial international Bel, connu pour ses fromages en portion cuits ou demi-cuits, est propriétaire des marques Babybel, Boursin, Leerdammer ou encore La vache qui rit.
Un bémol toutefois : pour l’heure, Bel, qui n’a jamais développé d’activité yaourt, ne dispose d’aucune « chaîne logistique du froid pour développer les activités de Yoplait » selon La Tribune.